Le mois d’avril est souvent synonyme d’application de nouvelles mesures concernant les automobilistes français. Cette année les réformes sont nombreuses, parmi elles : les fourrières qui s’adaptent au numérique, le bioéthanol E85 se répand, le microcrédit….

 

 

Les fourrières s’adaptent au numérique

 

Pour simplifier les démarches dans les fourrières, l’État a lancé, depuis novembre 2020, une série de mesures qui sont en vigueur depuis le 1er avril 2021. Le but est d’alléger les procédures pour les entrées, les sorties et la gestion de tous les types de véhicules dans les parcs automobile des fourrières.

La réforme prévoit une mise en place d’une fiche détaillée et descriptive de l’état du véhicule, par l’agent ordonnant la mise en fourrière.

Cependant, si le véhicule est jugé en mauvais état, c’est-à-dire dangereux et non réparable, il sera déclaré abandonné au bout de 10 jours (plus un jour ouvrable), si le propriétaire ne vient pas récupérer son véhicule. Ce dernier sera destiné à la vente ou à la destruction.

Cette réforme des fourrières est par ailleurs marquée par la mise en place du système d’information national des fourrières en automobiles (SIN Fourrière), qui a pour objectif de permettre aux usagers de s’informer et réaliser les démarches de manière dématérialisée.

 

 

Un boîtier E85 homologué autorisé

 

Depuis le 1er avril, les automobiles ayant une motorisation à essence dotés d’un filtre à particules et les automobiles a plus de 15CV, sont éligibles à bénéficier du bioéthanol E85 en toute légalité. Un carburant à moins de 70 centimes le litre, le carburant le moins cher à la pompe.

 

 

Un microcrédit de 5000 euros

 

Le gouvernement met à disposition des revenus les plus modestes, une aide de bienvenue. Le plafond de cette aide s’élève à 5000 euros pour l’achat ou la location d’un véhicule. Les conditions sont les suivantes :

  • Le véhicule doit être neuf
  • Occasion Crit’Air 0, électrique ou hybride
  • Occasion Crit’Air 1, véhicule essence immatriculé après le 1er janvier 2011.

 

Ce crédit sera garanti à 50% par l’État, et sera cumulable aux bonus et aux primes de conversions.

 

Des bornes carte grise à La Poste

 

 

L’année passée, le groupe La Poste avait lancé en phase de test, deux bornes pour les cartes grises dans des enseignes à Paris.

Désormais 50 enseignes supplémentaires basées en Île-de-France seront équipées de bornes permettant de délivrer un certificat provisoire d’immatriculation en seulement 15 minutes, sans passer au préalable sur le site de l’ANTS.

Ce service revient à 29,90 euros, avec un envoi de la carte grise directement à son domicile en quelques jours seulement.